Redemption à la cité des anges...

Module 1 :

Rien… le vide cette sensation de vide qui m’oppressait…

Où suis je ? Je ne le sais pas.

Qui suis-je ? Ça je m’en souviens encore klint isground natif de l’Ouest, du moins… je crois…

Qu’est ce que je fais-la ? Le dernier souvenir apparent le sourire de cet homme cagoulé et son invitation à boire, après ces lunes dans le désert la gorge se sèche et la suspicion s’évapore tout comme l’avais fait mes pauvres réserve d’eau durant le voyage…

Je ne m’en étais pas rendus compte mais un terrible silence pesant planait dans cette pièce, étais-ce la pièce ou moi-même… je ne le savais pas encore une zone d’ombre…

Cette même zone d’ombre que me masquait la vue mes yeux tiraient tellement comme s’il désirait sortir de ma tête… cette barre au niveau de mon front… cette douleur… je tentais tout de même d’entrouvrir des paupières si lourde…

Le monde ne ressemblait pas a grand chose, lorsqu’il est flou…et se tord dans tous les sens…le noir revint mes yeux se fermèrent d’eux même capitulant face à la douleur…

Ne pouvant me fier à ces deux sens j’étais réduit à explorer mon environnement de mes mains. Une bonne nouvelle le sol devait être du béton sa texture non lisse me le laissé croire ou était-ce de l’espoir… jeune on m’avait parlé d’un monde après la mort d’une sorte de paradis, mais on ne m’avait jamais dis qu’il serait fait en béton, je n’étais donc pas du domaine du passé…

Mes mains se cognèrent contre un rebord, peux être un mur glissant le long de celui ci elles remontèrent comme de fier alpiniste…Après plusieurs essai je réussis à me relever après plusieurs essais la surdité ou le silence de la pièce me déséquilibrait…

Une fois redressé, je m’adossais à ce mur où a ce que j’associais à un mur, pinçant mon nez puis expirant de toutes mes forces pour déboucher mes oreilles. Le vacarme qui s’ensuivit fut des plus atroces le silence sans faille se mua en un maelström de son tous plus agressif les uns que les autres.

Mes mains lâchèrent mon nez pour venir se plaquer contre mes oreilles mes genoux cédèrent sous l’abrutissement dont j’étais la cible… Tel un enfant turbulent je me mis à chanter pour oublier ce son ces voix qui se gravaient dans ma tête…

« Résiste, résiste … Résiste klint pour tous tes frères qui sont tombés… »

mais les voix se faisaient de plus en plus présentes et mon champs se mutait avec le temps…

« résiste, résiste… les Régulateur sont vos… RESISTE…. pour tous tes frères qui sont tombés … amis, les Régulateurs sont vos amis… »

Je m’effondrais usé par ce duel, d’où j’étais ressortit perdant, me recroquevillant sur moi-même en murmurant une petite chanson enfantine je m’enfonçais lentement vers une nuit peuplée par de sombres pensées.




Derrière la vitre sans fond le « Paléo-Inquisiteur Llman Zerga » le visage calme et posé notait des choses sur son livret. Le patient avait réagit de façon habituelle, c’était on ne peux plus normale personne ne peut résister à la toute puissance de l’Inquisite, le Parti remplacerais bientôt toutes les parties défaillantes du cerveau du patient LZ-1.3

D’une voie claire et précise L’homme aux manettes de ce supplice déclara à ses adjoints

« Emmener l’Inférieur dans son compartiment et ramenez-le-moi dans une heure, le temps que je m’occupe d’installer le prochain « atelier » de travail »

Module 2

Sentiment de légèreté, je ne marche pas et pourtant j’avance mes pieds et mes jambes touchent le sol…Je suis traîné j’ai cru comprendre que je retournais en cellule… cela faisait quelques jour s que j’étais dans ce monstre gris quelques jours que je naviguais entre les « chambres d’hôtes », je préférais ce terme…moins effrayant…

Entre toutes ces chambres aucune n’était réellement similaire. Lorsque vous êtes dans des conditions d’emprisonnement et de torture, vous vous rattaché à certaine chose qui vous semblait futile auparavant… J’avais ainsi remarqué quelques différences entre les cellules, certaines étaient un peu plus poussiéreuses, un peu plus étroites…

Je me rappellerais toujours de la 3ème ou je fut placé. Sur un mur de cette « chambre » un précédant locataire, y avait gravé quelque chose dans un mur…le locataire avait du partir en vacances…je préférais l’imaginer en vacances…Sur ce mur était inscrit simplement ce que je préférais lire, on ne pouvait qualifier cela d’écriture mais moi j’y lisais tellement de chose en fonction de mon humeur …ces quelques traits gravés devenait roman…Il est fou de voir ce que l’esprit humain peut créer ou même se cacher pour se protéger…

Puis l’on m’avait arraché à mon livre mural pour me placer dans une autre cellule, un autre monde imaginaire… et ainsi avait continué la valse…Ainsi chacune de ces cellules avait une particularité que je n’oublierais jamais, je ne pourrais pas oublier…

Mais aujourd’hui c’était différent j’ai entendu qu’il allait me placer dans « la chambre 13 » pour un certain temps, la chambre 13, ma chambre ! je ne pus réprimer un sentiment de joie, ça serait ma chambre la mienne pas une chambre d’une nuit… j’étais tellement heureux…je me forçais à entrouvrir des yeux aux paupières gonflés pour voir le trajet jusqu'à ce chez moi…Une idée se glissa dans mon esprit, je ne saurais dire pourquoi mais j’eu envie de bénir la très sainte Omni-Tsarine de me donner cette chance d’avoir ma chambre…

Mon cœur battait la chamade lorsque les soldats s’arrêtèrent, cette porte, seul barrage avant ma chambre, que dis-je de mon empire, mon petit chez moi ou je pourrais enfin vivre, ce petit coin de paradis où après leur ignoble torture je pourrais enfin me ressourcer… ce serait mon chez moi…

Un soldat sortit un trousseau de clefs dans un bruit métallique, un trousseau monumentale, j’imaginais que cette petite clef rouillée était celle de ma chambre au livre… lorsque la clef entra en contact avec la serrure je ne put réprimer un frisson d’excitation… La porte s’ouvrit sur mon royaume mais le garde m’assomma juste avant que je puisse apercevoir l’intérieur…

Ma tête est douloureuse, le sol est toujours aussi présent…Ca y est, je m’en rappelle je suis dans ma chambre, cette chambre numéro 13…Je fermais tellement fort les yeux tel un enfant avant de recevoir son cadeau j’essayais de sentir la pièce de l’imaginer…non pas une pièce, Ma pièce…Toutefois mes yeux subissaient des flashs et un petit crépitement me fit comprendre que la lumière semblait défaillante, et alors c’était ma lumière elle était défaillante, oui mais elle était à moi…

J’entrouvrit les yeux pour admirer ma pièce, lorsque je les ouvris j’étais dans ce court lapse de temps entre deux flashs lumineux, les périodes de noir étaient courtes puis la lumière revenait petit à petit ou alors d’un coup sec. On ne pouvait prévoir… puis un flash a moitié aveuglant et voilant une pièce rouge … tout y était rouge les murs, le sol, la porte d’où j’étais rentré … tout, même le lit de fortune qui m’était attribué… la lumière aussi était rouge l’ampoule avait été recouverte d’une fine couche de peinture une ambiance rougeâtre emplissait cette pièce… ma pièce ! le frisson d’excitation avait disparu…

Je restais ainsi pendant quelques temps le temps n’avait plus de réel valeur, je regardais cette lumière essayant de prédire la rapidité et l’intensité du flash lumineux…puis l’on vint m’apporter mon repas… le garde le laissa glissé de je ne sais où, un repas… rouge…les aliments n’en avaient pas le goût et pourtant en les ingérant j’avais l’impression de manger de cette couleur…

Je couchais mais je ne parvint pas à dormir, la lumière m’en empêchât du moins la première nuit, par la suite la fatigue prit le dessus…

Mais le pire fut sans doute l’arrivée de cette musique. En effet le lendemain, une éternité après le 3ème passage du garde depuis mon enfermement, une musique horrible fit son apparition dans la cellule…Une musique lancinante mettant dans un état de peur, je sentais les gouttes froides coulées le long de mes temps, mes yeux se posant autour de moi sur le rouge toujours le rouge. Une musique lacérant le cœur, on pouvait y entendre ce qui semblait à des suppliques, des cris de douleur… les entendais-je ou les imaginais-je, je ne sais pas mais ils étaient là ! S’insinuant dans mon cerveau j’avais beau me boucher les oreilles je les entendais…

Quelques temps par la suite, la musique changeait pendant de courte période et devenait des chants patriotiques. Sans doute les chants de terra prima vouant la très sainte Omni-Tsarine, sa lumière est notre chemin, ces moments de calme, si apaisant... je finis par attendre que la tsarine vienne me sauver par la voix de ses fidèles… me sauver de ces âmes damnées qui me lacérait le cœur..

C’est le dixième passage du garde depuis mon enfermement, la musique est toujours présente…mais j’attends dans la douleur mais avec impatience l’arrivée du passage des envoyés de très sainte Omni-Tsarine…Je me suis accommodé de la lumière, j’arrive presque a dormir quelques heures si c’est bien des heures, je ne sais plus je n’ai plus aucune notion du temps…

AH ! les voilà inconsciemment je me mis à fredonner leur air et à bénir la tsarine en même temps qu’ils le font…

Cela dura encore l’équivalent d’une trentaine de passage de garde…

Puis l’on vint ouvrir la porte de ma chambre… la lumière m’aveugla…et me fit tourner la tête le choc fut à la limite de me faire tourner de l’œil…

Juste avant de m’évanouir, je n’entendis que la voix, d’un homme

« Kamarade, prenez l’inférieur je crois qu’il est bon pour le prochain module.»

Puis plus rien…

Module 3

Lentement je reprend connaissance… j’ai mal à la tête… il y a quelqu’un dans la pièce je ne saurais l’expliquer mais je sens sa présence … je dois ouvrir les yeux de toute façon avec eux faire des simulacres ne sert à rien ils n’abandonnent jamais…Je suis dans une pièce je la connais. Enfin je crois... elle ressemble à cette pièce où je fus mené la toute première fois. Je suis assis sur cette chaise, et je suis encore entravé par des liens… La pièce est plongé dans l’obscurité, la lumière d’un projecteur rend visible la toile blanche des stries et des poids noirs parcouraient la toile comme de petites infections se propageant puis toute la toile fut contaminée et l’image du symbole néo-bolchevik sur un fond de musique militaire pris place. Un homme se place à contre tour la lumière trop vive sur son visage m’empêchait de discerner ses traits, quelle importance de toute façon, un bourreau est un bourreau, sa voix puissante pris place sur les chants militaire.

« inférieur izground…cela fait maintenant quelques lunes que vous vous refusé à voir la vérité en face votre esprit gangrené par le capitalisme, vous empêche de voir les vertus de la très sainte Omni-Tsarine, vous subirez donc un traitement …médicinal… pour vous guérir de ce mal »

Je ne saurais sans doute jamais ce qui m’a inquiété le plus, le terme médicinal en lui-même ou le plaisir que l’on pouvait sentir enfoui sous la neutralité de sa voix. Je sentis une goutte de sueur, cette sueur froide prendre place sur mon front et roule lentement…

« Nous possédons ce qu’il se fait de … mieux dans le domaine de la médecine contre cette maladie, comprenez par mieux inférieur izground, le plus…efficace »

La petite goutte de sueur continuait son chemin roulant à fil des plis que faisait ma peau lors de mes grimaces en entendant ses dires, elle venait de dépassé la tempe et continuant la lente descente. La voix ne s’arrêtait pas pour autant

« comprenez patient LZ 1.3, que la très sainte Omni-Tsarine veuille à tout prix voir ses enfants, les enfants du Parti être équipez de ce qui se fait de mieux pour ainsi obtenir résultat et aider notre Sainte Mère Patrie à se développer et ainsi limiter l‘ascension des réfractaires… »

Maintenant je la sentais glissé le long de mon os de mâchoire pour se placer sur mon menton

« Nous allons donc procéder rapidement a votre « guérison » … Je vais vous présenter mes outils de travail je n’aimerais pas vous laisser dans l’ignorance qui vous a déjà fait chuter dans le capitalisme, inférieur Izground»

Je ne savais pas réellement si je voulais voir ce dont il me parlait, je ne tenais pas particulièrement à voir ces outils qui tireraient s’inséreraient ponctionneraient…L’homme se dirigea vers la droite a coté de l’écran et alluma une petite lumière qui mit en évidence une table assez rustique que je n’avais pas encore remarqué, dessus je discernais des choses que j’aurais préféré ne pas voir… La goutte de sueur tomba sur mon pantalon mais sa petite sœur était apparut sur ma tempe…

« voici des outils magnifiques n’est-il pas inférieur izground… nous appelons dans notre jargon c’est outils les machines a pardon, du moins ce sont nos …patients … qui semblait vouloir les appeler ainsi vu leur … dire »

A ce moment des cris horribles s’entendirent étouffés sans doute par les mur épais, quelqu’un était dans la pièce d’a coté, quelqu’un subissait ces machines a pardon, j’imaginais ces fusibles, ces barres métallique, ces aiguillons pénétrant, brûlant, brisant toute résistance mentale et physique… Les cris diminuèrent petit a petit…pour s’achever sur un bruit sourd… la seconde goutte de sueur passa par ma nuque et vint se logé entre mes deux omoplate…

« je vais vous montrer l’un de mes outils préférés inférieur izground, ainsi qu’une petite vidéo sur son utilisation… »

Il saisit des outils ressemblant à mes peurs les plus profondes… J’aurais aimé me tromper quand a son utilisation, j’aurais tellement aimé me tromper mais la vidéo me confirma ma détresse…
cela dura des heures, chaque outils et son fonctionnement me fut expliqué… les gouttes de sueur se muèrent en larme… pourquoi. Pourquoi ?

Module 4

J’étais attaché à une chaise attachée sans douleur les liens étaient serrés mais ne me coupaient pas la circulation… Le regard hagard mes yeux parcouraient cette pièce si sobre et calme tellement différentes des précédentes…(voir les modules précédents : Vous les verrez plus tard les RP sont en conceptions avec Zerga), la pièce était grande tout y était pur, seule une table basse où reposait un semblant de radio brisait l’harmonie des lieux…J’entendis une porte s’ouvrir dans mon dos, puis une voix s’élevé, une voix douce… et pourtant qui ne laissait place à une quelconque critique ou réponse a ce qui serait dit.

« Bonjour Cas LZ 1.3, si je lis bien, Inférieur Izground n’est ce pas ? »

Je me retint de répondre à sa question, c’était une de celle ou l’on connaît déjà la réponse et je ne voulais pas risquer de devoir repasser par leur… machine, leur machine a pardon. Il ne faut pas entendre par la qu’elle vous pardonne non, c’est vous qui vous excusez d’avoir osé adresser la parole…

« La très Sainte Omni-Tsarine dans sa grandeur, a accepté que nous vous dévoilions la vérité… »

De quoi parle-il? Je ne comprends pas Quelle vérité… ?

« Si tes amis sont morts ce n'est pas de ta faute, c'est entièrement dû aux manigeances du fascisme napolitan ! »

Mais il me semblait pourtant que j'allais rejoindre le nord pour... Au moment ou se formalisait cette idée dans ma tête je me souvint de la musique lancinante entendue précédemment dans la cellule 13, je discernais enfin son sens on entendait clairement un discours du Don Ghusseppe, c'était donc lui qui avait tout commandité lui et son nord…

« Ils ont tout comploté, manigancé, pour que vous tombiez dans un piège dont tu comprends désormais les raisons! »

je ne bougeai plus comme pétrifié après cette déclaration... tout s'éclairait ! Comment l’Omni-tsarine aurait-elle put rester impassible devant cette menace ? Sa justice c’était abattu sur ces ennemis du Parti pour ecarter un sombre complôt !


« Ils t'ont utilisé, et maintenant tout le désert te prend pour un traître alors que tu es innocent ! Le désert te juge sans savoir ! Seul la très sainte Omni-Tsarine de sa grande bonté te tend la main »

Je ne disais rien seule une veine se gonflait dans son cou et sur sa tempe la colère refoulée contre Terra Prima était donc une erreur je m'étais trompé dans mes ennemis, ce n'était pas eux... quel piètre homme je faisais ! Accuser ainsi la seule personne qui me tendait les bras... je ne méritais que la régulation pour cela...

Des larmes commencèrent à rouler le long de mes joues, toutes les anciennes connaissances de klint ne pourrait désormais le reconnaître. Il n'avait pas changé physiquement mais dans ces yeux quelque chose avait changé... La vérité avait percé du voile de mensonge qu'avais tressé le capitalisme.

« Tuez-moi ! Je ne suis pas digne de vous servir, je ne suis plus digne de rien, j'ai accusé, blâmé ceux qui me tendait la main... »

« Nous allons vous mettre en cellules, votre sort est toujours dans les mains de la très sainte Omni-Tsarine elle seule choisira ce que vous deviendrez inférieur Izground. Sachez seulement même si cela est évident que la très Sainte Omni-Tsarine ne se trompe jamais. »