Comment la gentille Karita devint méchante

Une vieille, toute ridée, n'ayant plus trop de dents, presque couchée sur sa canne, enfin une vieille quoi, se promenait aux abords du Mont Sérail, ne sachant visiblement pas où elle se trouvait, où trop parkinsonnée pour s'en souvenir. Elle s'était arrêtée et nourrissait maintenant des espèce de gros pigeons, leur lançant des bouts de pain. Ce spectacle n'avait pas échappé au ptit chat de Karita, il s'approchait de plus en plus des volatils, restant bien discret pour ne pas se faire repérer.

La vieille femme continuait gentiment à détourner l'attention des oiseaux en les nourrissant toujours plus. Elle baissa une fois de plus les yeux pour saisir une poignée de pain mais failli avoir une crise cardiaque tellement elle fut surprise par les piaillements désespérés et les plumes qui volaient soudain dans tous les sens. Lorsqu'elle réussi enfin à reprendre son souffle et à regarder ce qu'il s'était passé, elle vit un de ses cher oiseaux à terre, et un autre qui essayait désespérément de s'envoler alors que sa gorge était prisonnière des crocs d'un chat. Finalement, il réussi à s'échapper mais ne pu qu'aller 2m plus loin, à bout de force tellement il venait de perdre de sang. Ceci sembla amuser le félin qui lui couru après et commença à jouer avec, le mordillant et lui arrachant les plumes.

La grand mère horrifiée et désespérée d'avoir perdu ses nouveaux amis lança sa canne en direction du chat... et manque de chance pour ce dernier elle atteint sa cible et l'assomma net.

La vieille n'eut pas le temps d'être fière d'elle car à peine la canne envoyée qu'un cri, ressemblant à celui d'une vrai blonde pendant les soldes alors qu'elle ne trouve plus la bonne taille, s'était élevé derrière elle et qu'elle s'était prise un scalpel format machette en travers de la gorge. En effet Karita observait la scène et était jusqu'à cet instant très contente de ce qu'elle voyait. Mais maintenant que la personne âgée faisait des gargouillis avec son sang et perdait enfin connaissance, elle était paniquée pour l'état de son chat.

Heureusement elle fut vite rassurée, il s'en sortirait avec une bosse tout au plus, mais Karita en était quand même encore abasourdit qu'on ai pu s'en prendre à son ptit minou adoré alors qu'il ne cherchait qu'à se nourrir, elle apella donc son amie Yunfa.

Karita: "Yunfa, on a voulu assassiner mon chat!!!! Une vieille en tourisme en plus, elle a essayé de le poignarder avec son bâton!!!!!!!!"

Yunfa, toujours là pour aider sa Kamarade à se faire une opinion négative sur les inférieurs, reposa ses notes sur la lourde caisse qui lui servait de fauteuil. Tout en douceur, la jeune femme s'approcha du vieil appareil radio et en saisit l'émetteur. D'une voix claire et maternelle la voilà qui s'adresse à son amie : "Voyons, voyons ... n'as-tu pas encore compris que les inférieurs sont ainsi faits? Les choses ont bien changé depuis que tu es arrivé dans notre Glorieuse Terra Prima. Tu as eu beaucoup de chance d'être protégée, choyée, isolée des horreurs du monde extérieur. En contrepartie tu n'as pu voir ceux du dehors évoluer... Ils ne sont plus digne d'être traités comme des humains!"

Karita: "Mais, j'en ai connu des tous gentil..."

Yunfa: "Certes, mais tout cela c'était avant ... oui, avant. Qui plus est tu as dû avoir de la chance de tomber sur la partie la moins sombre du chienlit. Les récents événements en témoignent. Rappelle toi à l'horreur du massacre de nos bien aimés exploitants .. désarmés .. pacifistes au possible .. Et maintenant c'est ton adorable petit chat qui a failli subir un terrible coup du sort."

Karita: "Mais..."

Yunfa: "Pas de mais Karita, ton 'gentil ptit chat', comme tu aimes a l'appeller, n’aura pas toujours autant de chance. Souviens t'en!"

Karita: "..."

Yunfa: "A ce propos ... la vieille est elle toujours en vie?"

Karita: "Heu .. oui. Plus pour très longtemps : elle fait des bulles avec son sang."

Yunfa: "Bien, alors écoute moi attentivement. Il faut faire un exemple de cette vieille chouette décatie. Tu vas profiter du fait qu'elle soit toujours bien en vie pour lui retirer son épiderme .. tu sais comme avec les lapins. Hop! La chaussette qui s'enlève! Mais bien entendu à l'aide de ton scalpel. Allez, hâte toi, si tu ne finis pas avant qu'elle ne meure, sa peau se décomposera!"

Karita: "Oui, pour mon minou, cette vieille folle doit payer! Allons, vite, au travail!"


Et c'est ainsi qu'une vieille qui ne pensait qu'à nourrir les pigeons finit par nourrir les vautours, enfichée sur une pique, écorchée vive afin de décourager les autre de refaire un pareil afront. Elle fut aussi l'élément moteur qui rendit la douce Karita impitoyable et cruelle vis-à-vis des 'autres', des inférieurs, envers ceux qu'elle ne connais pas

Le vent glacial commençait à faiblir, le temps était bien sur toujours pourri mais le froid semblait être moins vif. Le travail à l'infirmerie allait enfin vraiment pouvoir reprendre, fini le travail pour des clopinettes. Afin d'être encore plus productive, Karita alla demander une tasse de thé, parait il qu'on travaille mieux avec. En fait l'herbe utilisée ressemblait curieusement à ce qu'elle fumait lorsqu'elle était au Campement et elle senti rapidement les effets.

Sur le chemin vers le bâtiment médical elle passa devant la prison... elle n'était plus vide, les prisonniers étaient donc de retour. Tiens tiens... ça fait longtemps qu'elle avait mis de coté ses expériences pour aller se balader du coté d'Asmothland, pourquoi ne pas s'amuser un ptit peu... bien sur amusement culturel histoire de progresser...

Karita: Kamarade geôlier, ouvre moi la porte de la prison s'il te plait j'emmène le prisonnier.

Le geôlier: Vous le cherchez pour la production de matos?

Karita: Hihi du matos moi.. euh... oui sûrement, le matos c'est bien ça...

Le geôlier: Vous êtes certaine que...

Karita: Pas tant que ça, mais qu'est ce que ça change? Je le ramènerai j'le promet. Allé, fais moi plaisir Kamarade, t'aura droit à un ptit bisou.

Le geôlier: Voyons, pas de corruption, vous savez bien que c'est interdit... et les ptits plaisirs aussi, je ne veux pas de problèmes. Il faudrait demander les formulaires de...

Devant ce refus, se rendant compte qu'elle ne pourrais pas le séduire pour obtenir une partie à 3 (elle, l'esclave, et le scalpel) et sous l'effet du thé, Karita perdit son sang froid.

Karita: Quoi ça!!!!! Mais tu sais à qui tu parles!?! Je n'ai pas le temps de faire la paperasse maintenant. Tu oses me refuser la garde de ce prisonnier!?! A moi, vice Süden Kaiser!!! Sais tu que tu t'opposes aux avancées scientifiques dont vont bénéficier tout tes Kamarades!?!!! Je vais t'apprendre à ne pas partager les prisonniers, j'ai encore un double des clés de la salle à stimuli, j'ai cru comprendre qu'il y a qu'à moi que ça plait, eh ben on va y faire un tour ensemble!!!

Le garde senti qu'il ne maîtrisait plus la situation et que la seule chance de calmer l'infirmière était de lui donner la garde du détenu.

Le geôlier: Il doit y avoir une méprise, je dois pouvoir m'arranger pour que...

Karita n'en attendait pas plus, elle s'empara des clés et alla se servir lui même. Le pauvre homme qui était enfermé venait d'assister à la scène et s'était recroquevillé dans un coin, espérant que son geôlier ne craquerait pas... mais maintenant elle entrait dans la cellule et s'approchait vers lui. Il n'eu pas le courage de se débattre, craignant pour sa santé immédiate.

Karita: Toi viens avec moi, on m'a demandé d'être gentille avec toi, espèce de prisonnier libre du désert, mangeur de chat!!! J'vais être très gentille avec toi, j'vais te rendre supérieur physiquement, pas comme nous mais plus que les autres libres qu'on a emprisonné ici. J'vais t'enlever plein de trucs inutiles qui ne sont la que pour t'affaiblir!

Il fut conduit dans les méandres de l'infirmerie et, s'il n'eu pas la force d'essayer de s'enfuir, il en eu assez pour crier toute la nuit. Le lendemain, il se réveilla de nouveau dans sa cellule, tout pale car son sang se trouvait en grande partie sur la blouse de l'infirmière et le sol du bloc opératoire. Bizarrement il se trouvait plus léger, la peau flottante, comme tout vide à l'intérieur, une grosse cicatrice sur le ventre... et une autre sur le coté, sur le front... enfin un peu partout.

Karita quant à elle était satisfaite, elle avait réussi à retirer pas mal d'organes sans que le patient de soit décédé. Elle consigna les resultats d'experience dans un grand cahier. C'est bon à savoir pour les prochaines expériences, la prochaine fois elle essayerai de retirer le coeur comme sa Kamarade Liv, surement qu'elle pourait l'aider...